La vie est un marathon. A-t-on coutume d’affirmer. ‘’ Mais lequel des marathons où les femmes sont toujours derrière’’.  Belle caricature. Belle ironie. Il y a exactement 15 ans que le groupe d’artistes chanteurs “ Espoir 2000“ s’interrogeait à ce sujet dans son titre (série C). 38 ans également que la communauté internationale célèbre la journée internationale de la femme.

Mais où en sont les femmes dans leurs quêtes d’émancipation et d’autonomisation ? Au pays des amazones, le 08 Mars, se célèbre aussi à l’instar de toutes les nations. Un cérémonial ennuyeux. Au journal télévisé de la veille et du jour J, un discours pathétique sur les conditions de la femme sera délivré. Une fanfaronne est commise à cette tâche qui lui va fort bien.  Les industries de confection de tissus imprimés, de t-shirts et de grands foulards vont faire recette. N’en déplaisent aux très tristes réalités.

Tenez ! Combien de femmes mangent-elles à leur faim ? Combien sont-elles à pouvoirs se départir d’un époux pour s’occuper convenablement de leurs progénitures ? Combien de femmes sont quotidiennement battues et ceci dans un silence coupable ? Combien sont-elles au Congo, au Nigéria à se faire violer impunément ? Et combien ne sont-elles pas à voir rejeter leurs dossiers dans les entreprises juste parce qu’elles ne valorisent pas leurs entrejambes ?

Plusieurs. Des milliers. Des serfs. Me permets-je de répondre. Pendant ce temps, les fanfaronnes, l’élite féminine, celles qui par grâce providentielle, par magie ou par manigance ont pu s’incruster dans le cercle des “réussites“ les rassembleront encore. Des serfs. Elles danseront, elles mettront vos tissus, elles prendront une deuxième boisson gazeuse après celle du nouvel an ; écouteront surtout un discours creux, vaseux et mal dit. Mais après, vous repartirez à bord de vos « infinity, range, cayennes… plaqués en bleu ». Les plus chanceuses d’entre vos invitées arrêteront un conducteur de taxi moto; sinon les plus « femmes » marcheront ou feront des “auto stop“. C’est la célébration du 08Mars.

Qu’il vous souvienne ce ministre très généreux qui à l’occasion du 08Mars offrit à toutes les femmes du ministère dont il avait la charge, la solution magique à tous les problèmes de la gent féminine : le Tissu du 08Mars. Quelle générosité sinon, osons dire ; quelle insulte !!! Et pourtant nos très intellectuelles femmes ont apprécié et ont chaleureusement offert le sourire de gratitude.

Du ministère marquons le détour du parlement. Ici on réclame des pourcentages et quoi encore ? Je n’ai jamais compris cette histoire. N’est-il pas possible d’y parvenir par nous-même chères femmes ? À chances égales entre un homme et une femme les pourcentages seraient–ils un rempart ?

Ainsi va le 08 Mars. Je vous vois déplorer le fait mais ne me demandez surtout pas comment y remédier. Je me pose aussi la question. Comment la date du 08 Mars pourrait-elle impacter le quotidien des femmes ?

Après la proclamation des résultats provisoires par la CENA Vendredi dernier ; ce Dimanche 03 Mai, la cour constitutionnelle a délibéré en défaveur de la gent féminine. Les béninoises s’enticheraient-elles autant que James Bond du chiffre O7?

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C’était prévisible. 7ème législature, 07 femmes élues.  La 6ème législature comptait aussi 07 femmes. 07 femmes sur 83 députés soit environ 12% de femme au parlement.  

C’est parti pour 4 ans d’absence de la gent féminine à la « fabrique » des lois et au contrôle de l’action gouvernementale.  20 partis et alliances de partis étaient en course. Mais déjà à cette étape, elles étaient moins d’une vingtaine tête de liste. A l’arrivée ; 07 d’entre ces candidates portent désormais le titre « d’honorable ».

L’alliance de partis, forces cauris pour un Bénin émergeant (FCBE) pour autant que leur leader proclame tout son amour inégalé pour les femmes ; avec leur score de 33 sièges acquis, pond 4 députés sur les 07 que compte cette 7émes législature. Elles ont noms : Abiba Dafia ; Rosine Dagniho ; Schanou Sofiath ; Yarou Kiare Sinatoko. L’alliance de partis RB-RP offre une honorable en la personne de  Honorine Rose-Mari Vieyra ; une seule femme occupera l’un des 07 sièges obtenus. L’Union fait la Nation en obtenant 13 sièges n’envisage qu’un unique siège féminin.

Ce siège sera celui de Claudine Affiavi Prudencio. Les « choco choco », le Parti du Renouveau Démocratique (PRD) ne s’est pas donné les moyens de mieux faire que l’UN. Un seul siège sera au féminin là aussi sur les 10 sièges conquis ; celui qu’occupera Sani Yibatou.

On peut être 12% et peser 52%. Elles sont minoritaires. Mais en cette minorité réside leur force. Chacune d’elles doit se mettre à la place des 52% de femmes que compte le Bénin.  Les conditions de vie et de travail de la femme, les violences faites aux femmes et aux jeunes filles, la promotion de la femme… les défis pour ces représentantes sont énormes. C’est l’instant pour elles de révéler leurs leaderships de femmes politiques. La minorité qui dirige ! 

Emblème du Bénin… donc, justice en faveur de la femme !!!

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L’Assemblée National est dirigée par un président ou une présidente élu par les membres et assisté d’un bureau. Le président de l’Assemblée Nationale assure l’intérim du président de la république dans les conditions prévues par la constitution. Hallucination ou pur rêve peut-être ; « why not ». L’une d’entre elles briguera le perchoir !

Elles veulent jouir. Elles aspirent à connaitre un jour l’orgasme. Mais hélas ! Tel un perturbateur invétéré, il les persécute à leur insu. Ce “il“ a nom, le vaginisme. Le vaginisme est une contraction involontaire, c’est-à-dire un resserrement réflexe des muscles du plancher pelvien, qui se produit lorsqu’on tente d’ insérer dans le vagin un objet (tampon, pénis, spéculum pour le Frottis).  

Au Bénin, ce malaise ou plutôt cette maladie est peu connue et mal appréhendée autant par la femme elle-même que son partenaire sexuel.

D'après nos enquêtes, sur dix (10) femmes interrogées, une seule sait ce que c’est que le vaginisme. Certaines enquêtées (5) reconnaissent par contre que la pénétration peut parfois être très douloureuse. Le médecin généraliste, Dr David HOUNDETOUNGAN n’a pourtant jamais reçu une patiente se plaignant de ce fait. Nous en venons à la conclusion que plusieurs femmes en Afrique et spécifiquement au Bénin souffriraient du vaginisme mais ne savent rien de la maladie et donc n’envisagent pas d’en guérir. Des victimes silencieuses de l’ignorance.

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Quand faire l’amour est douloureux, le vaginisme peut en être la cause. Plusieurs femmes vivant avec le vaginisme ont une vie sexuelle très active, sans toutefois avoir de réels rapports sexuels jouissif. De façon pratique, le resserrement des muscles pelviens crée de la douleur, laquelle peut varier d’un léger inconfort à une sensation de brûlement et une douleur aiguë. Le vaginisme peut être primaire (toute la vie durant) ou secondaire (se présente suite à une période de fonction sexuelle normale). Il peut aussi être global (se produit dans toutes les situations et avec tout objet) ou situationnel (peut se produire seulement dans certaines situations, par exemple avec un partenaire mais pas d’autres, ou lors de rapports sexuels mais pas avec des tampons ni lors d’examens pelviens ou vice versa). Les femmes vivant avec le vaginisme croient souvent qu’elles sont « trop petites » Explique un rapport de la société des obstétriciens et gynécologues canadien. La douleur du vaginisme ne se présente qu’au cours des rapports sexuels. Elle commence dès que le partenaire tente d’insérer son pénis et cesse habituellement, mais pas toujours, une fois qu’il s’est retiré. La sensation de douleur donne l’impression d’un brûlement ou d’un déchirement.

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Le vaginisme un mal quasi commun et psychologique

Il résulte d’un réflexe appris et donc psychologique. Explique le médecin généraliste, Dr David HOUNDETOUNGAN. Le rapport canadien l’illustre comme ceci ; Il nous est tous arrivé, à un moment donné, de se faire heurter l’œil, aussi lorsque l’on voit un objet approcher nos yeux, nous les fermons automatiquement. Pareillement, la femme qui vit avec le vaginisme a vécu une expérience de rapports sexuels (ou de pénétration par un autre objet) pénibles. Par la suite, lorsqu’elle, ou une autre personne, tente d’insérer un objet dans le vagin, celui-ci se « ferme » pour se protéger de la douleur, sans que la femme n’en soit consciente. Le vaginisme est un problème beaucoup plus commun qu’on ne le croirait. Laissent penser nos sondages et le rapport consulté. Les femmes vivant avec le vaginisme ont tendance à se sentir très gênées et elles n’en parlent à personne. Un fait déplorable car comme plusieurs maux ; détecté tôt, le vaginisme peut vite être pris en charge.

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L’espoir de jouir !

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Le vaginisme peut être soigné ; il s’agit d’apprendre comment contrôler et relaxer les muscles qui se resserrent involontairement. Toutefois, cela ne se fait pas du jour au lendemain. Il faudra faire des « exercices » sur une durée indéterminée. Commencez par les exercices Kegel. Ils consistent à resserrer les muscles du plancher pelvien ; les mêmes muscles qu’il faudrait contracter pour interrompre l’écoulement de l’urine aux toilettes. «Vous devez contracter vos muscles, maintenir cette position pendant quelques secondes, puis les relâcher. Au début, vous pouvez faire les exercices lorsque vous êtes à la toilette afin de vous assurer que vous contractez les muscles du plancher pelvien et non les muscles abdominaux. Faites environ 20 contractions à chaque fois. Vous pouvez les faire en parlant au téléphone, en regardant la télé, » etc. Explique le collège de gynécologue canadien.

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Les doigts à la rescousse

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Après quelques jours d’exercice de contraction, essayez de faire les exercices avec les doigts dans le vagin, en commençant avec un doigt puis en augmentant progressivement à trois. « Coupez-vous les ongles et utilisez un lubrifiant. Les doigts doivent être insérés à une profondeur d’au moins 5 ou 6 cm ou à la première jointure après l’articulation. Vous pourrez ressentir les muscles se contracter et relâcher autour de vos doigts et ainsi être certaine que vous contractez et relaxez les bons muscles. Utiliser les doigts du partenaire sexuel n’est pas une bonne idée. Vous avez moins de contrôle en utilisant les doigts de votre partenaire », recommande le rapport canadien

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La verge enfin !

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Oui, la verge pourrait vous faire frémie à nouveau. « Lorsque vous parvenez à insérer trois doigts sans douleur plusieurs fois, vous pouvez tenter l’acte sexuel. Lors des premières tentatives, vous devriez être par-dessus votre partenaire afin d’avoir le contrôle absolu. Pendant que vous insérez le pénis, vous pouvez pousser comme si vous alliez à la selle. Si vous ressentez de la douleur, arrêtez, contractez les muscles du plancher pelvien puis relâchez. Rester allongée avec le pénis de votre partenaire dans votre vagin sans mouvement. Lorsque cela est acquis, les prochaines fois pourront s’accompagner de mouvements ». Conclue enfin les gynécologues canadiens. Le médecin généraliste, Dr David HOUNDETOUNGAN quant à lui préconise une recette de grande mère : l’usage du beurre de karité ou des lubrifiants au cours de l’acte.

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Ces exercices, réussissent dans plus de 90 % des cas, à condition qu’il n’y ait pas d’antécédents de traumatisme sexuel. « Si vous souffrez de flash-back ou de cauchemars suite à une agression ou à un abus sexuel, il faudra en tenir compte ». Prévient le rapport sur le vaginisme des gynécologues et obstétriciens canadien.

Cotonou - (Bénin) - C’était sous une pluie battante sur le stade de l'amitié de Cotonou que le Bénin a remporté son pari ce dimanche au stade de l’amitié Mathieu Kérékou, face à la guinée Équatoriale par deux buts à un. Un match comptant pour la 5ème journée des éliminatoires de la coupe d’Afrique des nations GABON 2017. Sous la houlette du ministre des sports Oswald homeky, et du président du comité de normalisation du football, Rafiou Paraizo, les deux équipes ont eu droit à la traditionnelle revue des hymnes nationaux avant le coup d’envoi donné par le sénégalais Papa Gassama, le meilleur arbitre africain du moment.

Les écureuils ont démarré la rencontre avec un peu de timidité et ont failli se faire surpendre dès les premiers instants du jeu. En bon cador, l'ex capitaine Khaled ADENON acheve sur une tête à bout portant une action, partie d’un coup de pied arrêté, botté par les soins de jodel DOSSOU, à la 34ème minute. BENIN 1 guinée équatoriale 0. Il aurait fallu moins d’un quart d’heure au N’zalang National pour rétablir la parité grâce à un coup franc d’Emilio N’SUE, concrétisé par la tête d’IVAN ZARANDONA ESONO. Une égalisation survenue presque dans les mêmes conditions que le but béninois.

Une joie de courte durée puisque David DJIGLA redonnait l’avantage au Benin 60 secondes après la tension montée entre les 22 acteurs. Sèssègnon tacle et agresse; mais c’est IVAN EDU qui cède à la pression et se fait expulser à la 64 ème pour contestation d’un carton jaune. Son entraîneur Estéban BECKER subit le même sort et  pour le même motif.

 Avec 11 points au compteur, le BÉNIN talonne le Mali premier du groupe avec 1 point. La dernière et ultime journée de ces qualitatifs à la Can GABON 2017 sera face aux aigles à Bamako en septembre prochain. Un grand challenge pour Oumar TCHOMOGO qui risque son poste de sélectionneur en cas de défaite au "stade malien du 26 mars" à Bamako, où il a débuté sa carrière internationale d’entraîneur des écureuils en 2013.

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Cotonou (Bénin)- Les menaces d’attaque terroriste qui pèsent sur le Bénin ne sont plus à l’étape de rumeur confuse. Dans un courrier confidentiel, non authentifié, le Chef de l’Etat-major attire l’attention des officiers commandants et leur demande de se préparer pour annihiler une probable attaque. C’est un messager radio- téléphone-porte qui ne s’embarrasse guère de formules diplomatiques. Comme chez les militaires, le texte est court et l’information directe.

Il est adressé aux commandants des différentes armées : armée de terre, de l’air, navale, gendarmerie, police, Eaux et forêts, Douanes et révélé par la presse la nouvelle tribune, samedi. « Suite à nouvelle alerte de menaces terroristes sur notre pays. Honneur vous demander vouloir à compter de ce jour samedi 11 juin 2016. Renforcer sécurité des différentes zones menacées d’attaques terroristes. Par ailleurs, plus de vigilance dans les fouilles aux frontières, rendre compte aussitôt, de tout évènement survenu ».  Le message ne précise ni les zones menacées, ni la nature des attaques. Toutefois, des informations concordantes annoncent les marchés, les plages, les lieux de spectacle, les grandes églises comme lieux ciblés par les terroristes. A plusieurs reprises, des alertes ont été données sur la zone de Djougou sans oublier les zones rouges décrétées par l’ambassade de France dans le nord-est du pays.

En guise de rappel, les journaux annonçaient lors de la présidentielle dernière que le Bénin n’était pas à l’abri des menaces terroristes après  les attaques de Abidjan et de Dakar. La situation géographique du pays le fragilise.  Frontalier du Nigéria à l’est, du Burkina Faso et du Niger au nord, le pays dispose d’un accès direct à la mer et constitue une base de repli privilégiée pour plusieurs groupes djihadistes. Des caches d’armes ont été découvertes sur le territoire ainsi que des véhicules utilisés par Boko Haram. Peut-on lire dans un article de la presse le « mondafrique »

Des manifestants investissent les rues et défient les forces de l’ordre!

Circulé à Cotonou, le labyrinthe d’un lundi soir d’exception

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« YAYI BONI hélouéééé !!! Le code exclusif pour circuler »

17H12 à 22H30. Durée d’un parcours. Environ 5heures de temps pour ce parcours qu’elle fait en 25minutes habituellement. Enfin dame Pamela franchie le seuil de son domicile. Tout comme elle, les populations de Cotonou ont connu une circulation infernale ce lundi soir. « J’ai dû changer plusieurs fois de trajets mais ils sont partout à tous les carrefours ». Scande un homme au volant de son véhicule en stationnement depuis 1h au carrefour Sica Toyota. A peine finissait il sa phrase que de grands bruits assourdissant de bombonnes de gaz lacrymogène se font entendre.

C’est là ; toute la scène qui occasionne ces désagréments. Des manifestants brulent des pneus et jettent des projectiles. La police riposte. C’est la débandade. Le sauve qui peut. Dans le sens inverse, les reverses tout azimut occasionnent des accidents. Plus de sens interdit. 30minutes de confrontations nourries entre policiers et manifestants. Les flammes s’éteignent mais impossible de circuler. Sica Toyota, de contournement en contournement ; nous voici au stade de l’amitié. Là aussi des pneus brulent. Des hommes !!! grands, armés de gourdin vous arrachent de gré ou de force cette phrase : « Yayi Boni Hélouééééé ». Après ce slogan vous circulez. Explique Pamela.  Mais pas dans une totale quiétude se lamente- t- elle. A chaque coin de rues, ils sont là et veillent ; vous obligeant à éteindre vos phares et à dire la formule magique. Tout comme cette Dame, c’est à ce prix que bons nombres de cotonois ont pu rejoindre leurs demeures.

Hier 17H à Cotonou ; impossible de circuler. Tronçon  carrefour Soneb au carrefour du champ de foi. Des barricades policières. Un chat solidement implanté orne la devanture de la marina. Un peu plus loin au carrefour de la place des martyrs, impossible d’accéder à une quelconque direction. Un seul issu possible ; emprunté le goudron en face de l’office de radiodiffusion et de télévision du Bénin (ORTB), marqué un détour par le ministère de l’agriculture, joindre le carrefour Cadjehoun et le labyrinthe reprend. Impossible d’allier le carrefour Sica Toyota, difficile de revenir en sens inverse aussi. Le détour de Gbégamey s’impose.  Place de l’étoile rouge ; de l’étoile rouge au carrefour Sica Toyota, 2 heures de temps s’écoulent et il est impossible de poursuivre le trajet en direction de Godomey et toujours pas d’issus.

Dommages collatéraux

Lucien a 14 ans et serait en classe de 4ème. Spectateur ou acteur, il est ramené de la bulle de fumée, transporté par 5 policiers. Il est roué de coups avant de rejoindre l’arrière du pic up de la police nationale et le gyrophare résonne. S’ensuivent ensuite des sanglots, des gémissements. La mère de Lucien supplie les forces de l’ordre de lui rendre son fils. « Il a cours demain. Il est élève ». La source policière approchée laisse entendre « ceux sont eux ; des petits délinquants qui mettent le feu ». Une panne sèche, Un par choc de véhicule cabossé, des accidents… les dégâts matériels sont innombrables.